Val Cenis est une station de ski située dans les Alpes françaises, en
Savoie, à proximité de la frontière Italienne. Val Cenis propose du
grand ski avec plus de 125 km de pistes de ski alpin et de ski de fond,
adaptées à tous les niveaux, ainsi que des activités pour toute la
famille, comme la randonnée en raquettes. Son ambiance familiale et ses
nombreuses options d’hébergements pour tous les budgets en font une
destination de vacances idéale.
La station s’étend sur cinq villages : Lanslebourg Mont Cenis,
Lanslevillard, Termignon, Bramans et Sollières-Sardières. Elle est
associée aux autres stations de Haute Maurienne Vanoise, offrant un accès à plus de 400 km de pistes à proximité.
Val Cenis est une destination populaire pour les vacances d’hiver et d’été, avec des activités telles que la randonnée, le VTT ou le parapente. Les amateurs de ski peuvent profiter de pistes variées pour tous les niveaux, allant des pistes vertes pour les débutants aux pistes noires pour les experts. Il y a également des pistes de ski de fond et de randonnée en raquettes pour ceux qui préfèrent les activités plus calmes.
Val Cenis est également connue pour son architecture traditionnelle, avec de nombreux chalets en bois et des bâtiments en pierre typiques des Alpes. Les vacanciers peuvent également profiter de l’ambiance familiale de la station avec de nombreux événements culturels et sportifs organisés tout au long de la saison.
Il y a un grand choix d’hébergements disponibles à Val Cenis, allant des hôtels aux résidences de vacances en passant par les chalets et les gîtes. Il y a des options pour tous les budgets, permettant aux vacanciers de trouver le logement idéal pour leur séjour.
Val Cenis est également proche de la frontière italienne, ce qui permet de profiter des avantages des deux pays. Les vacanciers peuvent facilement se rendre en Italie pour des excursions ou pour découvrir les spécialités culinaires locales.
En résumé, Val Cenis est une destination idéale pour les vacances d’hiver et d’été, avec des activités pour tous les niveaux et des options d’hébergement pour tous les budgets. Les vacanciers peuvent profiter d’un environnement naturel protégé en bordure du Parc national de la Vanoise, de l’architecture traditionnelle et de l’ambiance familiale de la station.
Cet espace préservé, en grande partie sur le
territoire de Haute Maurienne Vanoise, a été fondé en 1963 tout
particulièrement grâce à Gilbert André alors maire de Bonneval sur Arc.
La zone centrale, appelée “cœur”, est un espace protégé doté d’une
réglementation favorisant la biodiversité des paysages, des milieux, des
espèces et préservant le patrimoine culturel et montagnard.
En quelques pas, vous êtes au cœur du premier parc national de France.
Avec le parc national italien du Grand Paradis, ils forment à eux deux
un des plus grands espaces protégés des Alpes occidentales. Mais,
qu’importe les grands mots. L’important, c’est de vous ouvrir un
territoire d’expériences rares. Un paysage à couper le souffle entre
sommets, lacs et vallées profondes. Une flore incroyable de diversité et
des animaux dans leur milieu naturel que vous pouvez approcher,
marmottes, bouquetins, chamois, gypaètes barbus…
Alpinisme, randonnée, pêche en altitude, de vrais moments d’émerveillement en montagne à partager.
Val Cenis obtient le label Flocon Vert
La récompense d’une démarche garantissant l’engagement durable de notre station sur les questions environnementales et sociales. À travers 20 critères, le label nous a permis de passer plusieurs thématiques (gouvernance, mobilité, énergies, aménagements, eau, déchets, familles, handicaps, …) au crible pour mettre en place une politique de transition écologique ambitieuse.
Un art à découvrir !
Les saints sont invoqués pour se protéger des fléaux naturels (Saint-Landry pour la pluie et Sainte-Anne contre les avalanches), des maladies (Saint-Roch et Saint-Sébastien contre la peste). D’ailleurs, il faut absolument visiter la chapelle Saint-Sébastien à Val Cenis-Lanslevillard qui est unique dans ses décors peints représentant la vie du Christ et du saint. Pénétrer dans cette chapelle, s’est s’immerger dans une “BD du Moyen-Age” avec des cases peintes sur tous les murs. Une expérience à ne pas rater.
Le patrimoine reste bien vivant à Val Cenis et des chantiers de restaurations sont menés, notamment avec des talents locaux. Dans la lignée des artistes qui ont sculpté et décoré les intérieurs des églises et chapelles il y a des siècles, nous vous invitons à rencontrer Armelle Filliol, peintre restauratrice locale, lors d’une visite ou d’un atelier découverte. Elle a notamment participé à la restauration des superbes peintures intérieures des églises de Lanslevillard et de Lanslebourg.
Le patrimoine militaire à Val Cenis
Un peu d’histoire
Val Cenis, la Haute Maurienne Vanoise et toute la Savoie ne sont devenues françaises qu’en 1860. Auparavant, tout le territoire faisait partie du Royaume de Piémont Sardaigne. Le col du Mont Cenis était donc une voie de passage très importante entre la France et la péninsule italienne mais ne marquait pas une frontière. Ce n’est qu’avec le rattachement de la Savoie à la France et la « création » de l’Italie que le col du Mont Cenis marque la limite entre les deux états. Entre 1860 et 1947, tout le plateau du Mont Cenis (là où s’étend désormais le lac) était donc italien. Cette zone frontière a été marquée par les tensions qui ont existées entre les deux pays, avec notamment la construction de forts et de bunkers pour empêcher le passage des armées.
Les forts du XIXème siècle
A la fin du XIXème siècle, l’Italie et la France ont bâti de grands forts sur le plateau du Mont Cenis. Fort de Varisselle, de Pattacreuse, de Ronce et du Malamot côté italien (plus le fort de la Cassa qui n’existe plus aujourd’hui), forts de la Turra et du Mont Froid côté français. Finalement France et Italie se sont rapprochés et les forts n’ont pas servis lors de la Première guerre mondiale. A peine construits, les forts italiens étaient d’ailleurs déjà dépassés par les avancées techniques et militaires en matière d’artillerie. Seul le fort de la Turra, intégré dans la montagne avec des tunnels et de puissants moyens de défense, fut le théâtre de combats en 1940. Le fort résista victorieusement à tous les assauts italiens. Après l’armistice, la garnison française pu ensuite se retirer avec armes et drapeaux pour rejoindre les lignes françaises après avoir reçu les honneurs de leurs adversaires.
De ce passé guerrier, il reste aujourd’hui un superbe patrimoine à visiter. Le fort de Ronce, avec son architecture ronde est particulièrement étonnant. Facilement accessible, il abrite des panneaux explicatifs sur le plateau du Mont Cenis et offre une vue imprenable sur le lac. Quant au fort du Malamot, à plus de 2900 m d’altitude, il est possible de le rejoindre en randonnée ou même en vélo gravel. Un fort au-dessus des nuages où il n’est pas rare de croiser des bouquetins.
Les bunkers du XXème siècle
En observant le plateau et les alpages, on aperçoit des meurtrières, des entrées bétonnées qui ouvrent sur d’obscurs couloirs, des points d’observation abrités par des cloches désormais rouillés…
Chaque bunker disposait de salles, de postes de combats… Certains ouvrages forment de véritables labyrinthes sur plusieurs niveaux. L’accès aux bunkers est formellement déconseillé en raison de la dangerosité des ouvrages (risque de chutes, éboulement, salles inondées, réseau de téléphone inopérant…). Il est cependant possible d’en savoir plus sur ces bunkers en visitant le musée de la Pyramide, qui présente l’histoire du Mont Cenis, ou le fort Saint Gobain, entre le Bourget et Modane, un très grand fort français de la Ligne Maginot des Alpes qui a été restauré et qui est accessible à tous lors de la saison estivale.
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